• On s'en doutait, et ça n'a effectivement pas traîné : Les Sims Medieval écope d'un premier pack de contenu destiné à prolonger l'expérience de jeu. Electronic Arts introduit les notions de nobles et de pirates à cet épisode un peu particulier de la série.

    Les Sims Medieval : Nobles & Pirates

    Des animaux, des voisins, des vacances paradisiaques, des saisons... les extensions des Sims ont parfois su faire preuve d'imagination, et les joueurs ont souvent répondu présents. Il était donc logique qu'Electronic Arts n'hésite pas une seconde à utiliser la même méthode pour Les Sims Medieval, épisode à part se concentrant sur le Moyen Age et la notion de quêtes. Car, on le rappelle brièvement, il s'agit ici de mener de main de maître un royaume, en prenant tour à tour le contrôle de dix héros pour leur faire effectuer une série de missions, à choisir dans une liste. Cet add-on promet d'introduire un peu de nouveauté à ce Sims Medieval que l'on avait parfois pu trouver un peu répétitif. Le contenu supplémentaire en vaut-il vraiment la chandelle et ravive-t-il l'intérêt du soft en nous plongeant notamment dans l'univers de la flibusterie ?

    Test Les Sims Medieval : Nobles & Pirates Mac - Screenshot 6Univers pirate oblige, certains objectifs sont un peu...sanglants.

    Comme pour toute extension, Nobles & Pirates s'accompagne d'une petite série d'ajouts sur lesquels ne cracheront certainement pas les fans. Ainsi, en habillant gaiement notre Sim, on aura la bonne surprise de trouver de nouveaux vêtements vraiment réussis, à base de costumes de pirates, de chapeaux assortis, ou encore de jolies robes ajustées. On pourra même trouver quelques maquillages hauts en eye-liners, pour transformer votre Sim en Jack Sparrow. De la même manière, la section Meubles se voit généreusement pourvue de nouveautés plutôt originales, allant du bassin pour faire une toilette de chat à la table de jeu customisée avec des crânes du plus bel effet, en passant par la tenture bien chargée, voire carrément le mât de pirate ! Le choix est assez varié, et sans révolutionner le jeu, il apporte un petit air marin bienvenu. Mais autant le dire tout de suite, le gameplay des Sims Medieval ne tourne pas vraiment autour de l'habillement ou de la décoration, à part en cas de quête particulière, liée à ces deux aspects tenant pourtant une place primordiale dans la série de base.

    Test Les Sims Medieval : Nobles & Pirates Mac - Screenshot 7Ah ça, personne n'aimerait se trouver face à mon chinchilla vicieux !

    Heureusement, ce pack Aventure, comme souhaite le nommer l'éditeur, offre par exemple la possibilité d'utiliser de nouvelles features bien pratiques. Une chaise d'interrogatoire fait par exemple son apparition, ce qui permettra, notamment en cours de quête, de mettre la pression sur certains Sims à l'aide de chatouilles infinies, ou même d'un chinchilla pervers. Effet garanti... Et si certains joueurs auraient adoré pouvoir cajoler une série d'animaux exotiques, ils devront finalement se contenter des volatiles, qui amèneront quand même un certain nombre de possibilités, également à utiliser lors de certaines quêtes. Pendant de la création d'un Sim, deux traits de personnalité viennent s'ajouter à la liste déjà assez conséquente proposée. Sélectionner L'appel du large donnera par exemple à votre Sim le pied marin, et également une envie furieuse de naviguer. Forcément, le couper trop longtemps de son élément lui fera perdre des points de concentration, empêchant parfois de réaliser certaines actions en cours de partie, exactement comme dans le jeu de base des Sims Medieval.

    Test Les Sims Medieval : Nobles & Pirates Mac - Screenshot 8Une jauge permet de voir de quel côté penche la balance dans la guerre opposant les deux pays.

    Tout l'intérêt de cette extension réside bien entendu dans l'introduction d'un arc scénaristique supplémentaire, qui peut être découvert en créant un nouveau royaume ou en continuant l'aventure avec un territoire déjà existant. En effet, les tensions entre les pirates de Crimaville et la guilde de Caumersalle sont à leur paroxysme, et il faudra user de tous vos talents pour tenter de calmer les choses. Une nouvelle ambition nommée Médiateur est d'ailleurs de la partie. Mais toutes les quêtes liées à ce scénario et à l'apparition de ces deux « factions » feront généralement pencher la balance d'un côté ou de l'autre, selon les choix que vous aurez effectués. Comme dans le jeu de base, ces nouvelles quêtes peuvent souvent être menées à bien avec différents héros, parmi les dix que compte votre royaume. On vous demandera par exemple d'accueillir un sommet réunissant les deux parties afin d'apaiser les tensions, de régler tant bien que mal les problèmes que cette guerre engendre sur votre propre territoire, ou encore de faire des affaires avec l'un ou l'autre des camps, en incarnant la marchande... ce petit florilège démontre une chose essentielle : les missions proposées impliquent divers héros et sont très variées et plaisantes. Bien sûr, cette extension conserve le gameplay de l'épisode en question, et le joueur aura donc toujours le sentiment de suivre un fil rouge trop évident, toutes les actions à effectuer lui étant indiquées par de grosses icônes. Mais si on accepte ce principe et qu'on a déjà su l'apprécier dans le jeu de base, on trouvera quand même beaucoup de plaisir à parcourir le contenu conséquent de ce pack Aventure.

    Test Les Sims Medieval : Nobles & Pirates Mac - Screenshot 9C'est toujours satisfaisant d'admirer un faucon fondre sur notre ennemi.

    Quarante-deux réussites supplémentaires sont également liées à Nobles & Pirates, de manière à pimenter un peu l'expérience de jeu. On pourra par exemple tenter d'épouser un pirate en tant que Sim puissant, obtenir cinquante aveux grâce à la persuasion, effectuer 50 poignées de main pirates (uniquement accessible lorsque vous aurez mené à terme une quête permettant de devenir pirate)... les fans de succès y trouveront très certainement leur compte. Pour varier les plaisirs, vos héros peuvent aller acheter une pelle à la boutique du village, avant de partir à la chasse aux trésors. Divers items sont ainsi récupérés, puis assemblés. La durée de vie du soft s'en trouve forcément rallongée. Au final, pas de doute, Nobles & Pirates plaira aux inconditionnels des Sims qui avaient déjà su trouver du plaisir en parcourant le contenu original. La dizaine d'heures de jeu supplémentaires permet également d'introduire une série de quêtes bien construites, même si on aurait vraiment apprécié une plongée plus profonde au cœur de la piraterie, plutôt que de se contenter de nouvelles interactions parfois un peu timides.

    Lena, le 02 septembre 2011

    Les notes

    • Graphismes 13/20

      On conserve évidemment le style graphique du jeu de base, et les mêmes lacunes techniques, à base de textures assez pauvres.

    • Jouabilité 15/20

      Les quêtes proposées sont bien écrites et assez réjouissantes, même si l'impression d'être pris par la main pour les accomplir se fait toujours présente. Les nouveautés, comme l'apparition du perroquet de du faucon, sont bienvenues, et on prendra plaisir à tenter de résoudre le conflit opposant Crimaville à Caumersalle.

    • Durée de vie 15/20

      Pour une extension, Nobles & Pirates propose un contenu conséquent, les missions inédites pouvant vous occuper une petite dizaine d'heures. La redondance de l'ensemble pourra comme d'habitude en décourager quelques-uns, mais la trame principale est suffisamment intéressante pour motiver les fans. Les ajouts, comme la nouvelle ambition, les réussites ou la chasse aux trésors, permettent d'allonger encore la durée de vie. Reste que le pack est quand même vendu une trentaine d'euros, voire davantage selon les boutiques.

    • Bande son 12/20

      On garde les mêmes thèmes à tendance moyenâgeuse, qui collent bien au sujet et sont agréables à écouter. Les chansons des ménestrels sont également vraiment réussies.

    • Scénario 15/20

      En plus de nous faire participer de manière plus ou moins directe au conflit opposant le royaume de Crimaville à celui de Caumersalle, Nobles & Pirates se dote aussi d'une petite quantité de missions annexes, également reliées de près ou de loin à la rivalité opposant les deux peuples. Différents héros sont concernés, de manière à varier les plaisirs et les approches.

    • Note Générale 13/20

      Vendu à prix fort, ce premier pack Aventure des Sims Medieval convaincra quand même facilement les joueurs ayant su apprécier la recette de base du jeu. On y trouvera du contenu supplémentaire en assez bonne quantité, et l'arc scénaristique développé est suffisamment bien amené pour rendre amusantes les diverses quêtes supplémentaires de Nobles & Pirates.

      Infos jeu

       

      • Les Sims Medieval : Nobles & Pirates
      • Editeur : Electronic Arts
      • Dévloppeur : Electronic Arts
      • Type : Gestion / Simulation
      • Multijoueurs : non
      • Sortie France : 1er septembre 2011
      • Version : française intégrale
      • Config minimum : Mac OS X 10.5.8 Leopard ou supérieur; Processeur Intel Core Duo; carte graphique ATI X1600 ou Nvidio 7300 GT avec 256 Mo de RAM vidéo ou Intel Integrated GMA X3100; Mémoire 2 Go de RAM; espace libre : 5,3 Go et au moins 1 Go supplémentaire pour le contenu personnalisé et les sauvegardes
      • Classification : Déconseillé aux - de 12 ans
      • Existe aussi sur :
        Les Sims Medieval : Nobles & Pirates - PC

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  • A l'image de son héros, la série des beat'em all God of War a des allures d'immortelle. Sony semble en effet enclin à la faire découvrir au plus grand nombre et nous propose dans cette optique un second pack HD. Cette fois, ce sont les épisodes PSP qui ont droit à un lifting graphique tout en profitant d'une maniabilité pouvant compter sur deux sticks analogiques. Est-ce suffisant pour acquérir cette compilation ? On serait tenté de dire oui.

    God of War Collection Volume 2

    S'il n'est plus besoin de présenter la série des God of War, revenons tout de même brièvement sur les deux épisodes qui nous intéressent aujourd'hui : Chains of Olympus et Ghost of Sparta. Respectivement sortis en 2008 et 2010, ces deux titres avaient bénéficié des soins du studio Ready at Dawn Studios, célèbre notamment pour leur Daxter sur PSP. Se déroulant avant les épisodes PS2 et PS3, ces deux instantanés de la vie de Kratos avaient le mérite de nous en apprendre un peu plus sur la vie du spartiate et notamment sa famille. Néanmoins, au-delà de promesses scénaristiques, non tenues au final, le tout était surtout le moyen de voir ce que la portable avait sous le capot. Fort logiquement, celà impressionne moins sur PS3 et ce malgré le relooking HD. Il faut dire qu'entre- temps, God of War 3 est passé par là. Pourtant, en marge des comparaisons inévitables bien que non légitimes, on se rend vite compte qu'un God of War reste un God of War et se doit donc de respecter à la lettre la charte de la série.

    Test God of War Collection Volume 2 Playstation 3 - Screenshot 7Pendant que certains prient les dieux...

    Violence et esthétisme, voici les deux mamelles de la saga God of War et les deux épisodes qui nous intéressent ici n'échappent pas à la règle. Si on a parfois l'impression que les développeurs se répètent au fur et à mesure de la saga, il est tout de même difficile de rester de marbre face à un tel déchaînement de pixels. Vous retrouverez une fois encore une Athéna offrant de judicieux conseils, vous affronterez à nouveau moult créatures mythologiques mais quand la mise en scène suit, autant dire que le plaisir est également de la partie. Ainsi, il est délectable de retrouver notre spartiate qui fera parler encore une fois sa vengeance pour contrecarrer les plans des dieux. Son épopée le mènera alors de la cité d'Attica aux confins des Champs Elysées en passant par le palais de Poséidon. Autant d'occasions de croiser le fer avec les résidents des lieux qui iront du squelette décharné au Minotaure sans oublier les cyclopes ou les chimères affamées. Sur ce point, chacun des deux épisodes nous offre quelques créatures spécifiques malheureusement trop proches de leurs homologues PS2 et PS3. Et c'est là que la mise en scène prend tout son sens en offrant aux joueurs des mises à mort stylisées et brutales. Rien de nouveau sous le soleil me direz-vous. Oui mais une fois de plus, impossible de résister à ces angles de caméra et ces actions mettant en avant l'aspect explosif de Kratos.

    Test God of War Collection Volume 2 Playstation 3 - Screenshot 8... D'autres attendent au pieu.

    Résultent de tout ceci deux jeux sans temps morts et accessoirement sans temps de chargement. Une véritable prouesse qui a également contribué à la renommée de la série. En termes de gameplay, signalons simplement l'évolution la plus significative entre les deux épisodes tenant lieu de troisième jauge. En effet, Ghost of Sparta inclut, en plus de la jauge de vie et de magie, une dédiée au Fléau de Théra permettant d'enflammer nos épées. Idéal pour détruire les boucliers ennemis. Si on trouvera également quelques armes et magies inédites, signalons que cette adaptation HD permet d'utiliser un deuxième stick analogique afin d'esquiver. Renvoyant à ce qui se faisait précédemment, cette compilation propose donc, non pas de redécouvrir totalement deux titres mais bel et bien de les apprécier sous un jour nouveau. A côté de ça, les phases sous-marines côtoient toujours les batailles sans concession, le tout prenant encore plus d'ampleur sur un grand écran. Sans surprises, mais pourquoi bouder son plaisir d'autant qu'avec ce pack, l'ensemble des épisodes de la série a désormais élu domicile sur la PS3 ?! Une raison supplémentaire pour répondre une nouvelle fois à l'appel de Kratos.

    Logan, le 02 septembre 2011

    Les notes

    • Graphismes 15/20

      Moins fins que les opus PS2, ces deux épisodes PSP étaient tout de même le reflet du travail acharné des petits gars de Ready at Dawn Studios. Pour autant, malgré une adaptation HD honorable, Chains of Olympus accuse le poids des années. A l'inverse, Ghost of Sparta s'en sort bien mieux. Dans tous les cas, ces deux aventures respectent la charte de la série et profitent d'un superbe design renvoyant par moments aux segments précédents.

    • Jouabilité 17/20

      Si nous ne pouvions compter que sur un seul stick analogique sur PSP, ces versions PS3 profitent d'un second stick qui fait toute la différence. Plus souple, la maniabilité ne s'en sort que mieux. Retenons pour les plus réfractaires qu'il est également possible d'y jouer en optant pour le gameplay propre aux versions Playstation Portable. La jouabilité demeure donc très accessible et sorti des esquives un peu lentes, c'est un plaisir de (re)découvrir ces opus un pad entre les mains.

    • Durée de vie 14/20

      Si Ghost of Sparta se termine en six heures en Normal, Chains of Olympus n'en réclamera que cinq. Toutefois, en rajoutant les défis et bonus propres à chaque opus, on obtient une durée de vie tout à fait acceptable.

    • Bande son 16/20

      Les doubleurs habituels de la série sont de retour et le résultat est des plus convaincants. Les thèmes musicaux sont bien entendu moins nombreux que ceux de l'opus PS3, mais militent toujours autant pour des compositions puissantes ou au contraire mélancoliques.

    • Scénario 9/20

      Alors que le scénario de Ghost of Sparta met très vaguement en avant un frère disparu dont nous n'avons absolument rien à faire, celui de Chains of Olympus se veut plus intimiste. Kratos y affronte son passé et devra même prendre la décision la plus difficile de toute son existence. Néanmoins, les synopsis s'avèrent trop légers pour impliquer émotionnellement le joueur.

    • Note Générale 16/20

      Marchant dans l'ombre de la première compilation dévolue aux épisodes PS2, ce nouveau pack ne surprend guère. Loin d'être un défaut, ce God of War Collection Volume II ne peut prétendre malgré tout à une aussi haute marche du podium que son prédécesseur, la faute à des épisodes moins saisissants. Pourtant, grâce à ses qualités intrinsèques et l'arrivée d'un deuxième stick, l'ensemble reste encore aujourd'hui d'un excellent niveau et promet de bien belles heures de jeu à qui aime les hommes en jupettes et les muscles saillants.

      Infos jeu

      • Editeur : Sony
      • Développeur : Ready At Dawn Studios
      • Type : Beat'em all
      • Multijoueurs : Non
      • Sortie France : 14 septembre 2011
        (Septembre 2011 aux Etats-Unis - 6 octobre 2011 au Japon)
      • Version : Textes et voix en français
      • Classification : Déconseillé aux - de 18 ans

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  • Dossiers

    Les 20 jeux les plus attendus de fin 2011

     

    Les habitués du jeu vidéo l'ont compris depuis longtemps : fin d'année rime avec sorties frénétiques de blockbusters. Bien entendu, 2011 ne déroge pas à la règle avec une pléthore de hits en puissance à venir. Quand on voit ce qui nous attend dans les quatre prochains mois, on vendrait volontiers un rein, voire quelques membres de sa famille, pour acheter tous ces jeux. Devant ces belles promesses, jeuxvideo.com s'est lancé dans ce dossier mettant en avant les vingt titres les plus attendus par VOUS, lecteurs. Oui oui, vous avez bien lu, ce classement à été réalisé en calculant les statistiques de vos recherches sur le site, vos visionnages de vidéos et autres données intéressantes. Envie de voir le résultat ? Suivez le guide !

     

    Découvrir le classement, du numéro 20 au numéro 1


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  • La terreur règne toujours à Clappers Wreake et c'est à Hector qu'il incombe de sauver la ville qui a "ôté le grand de Grande-Bretagne". Après avoir négocié avec le terrorisme, il est temps de mener l'enquête et de dénicher le coupable.

    Hector : Badge of Carnage - Episode 2 - Senseless Acts of Justice

    Si vous avez manqué le premier épisode, nous vous conseillons avant toute chose de ne pas lire ce qui suit. Suite directe de We Negociate With Terror, ce second épisode reprend l'action là où on l'avait cruellement quittée, Hector faisant face à un fusil de sniper et à une mort certaine. Du moins, jusqu'à ce que le bâtiment dans lequel il tente une ultime négociation avec le terroriste pédant n'explose et ne laisse notre nouvel inspecteur favori pris au piège. Et puisque les membres du TWAT ont tous quitté les lieux, c'est sur cet abruti pétochard de Lambert qu'il faudra compter pour nous sortir de là. Touche d'originalité, cet épisode débute par une petite phase de jeu en duo, nous donnant la possibilité de passer d'Hector à Lambert afin que ces derniers échangent des objets dont ils ont respectivement besoin pour au final parvenir à faire exploser les conduits des toilettes. De quoi rappeler quelques souvenirs émus de Day of the Tentacle... Même s'il ne s'agit là que d'une brève introduction, contrôler Lambert et être gratifié par ses commentaires aussi bêtes que couards n'en reste pas moins fort rigolo.

    Test Hector : Badge of Carnage - Episode 2 - Senseless Acts of Justice Mac - Screenshot 10Durant l'intro, vous pourrez jouer avec ce crétin de Lambert.

    Après ces quelques puzzles malgré tout un peu rébarbatifs, la donne change et on constate rapidement les changements apportés dans les mécaniques vis-à-vis du premier chapitre. N'ayant plus à satisfaire les demandes du terroriste, Hector peut finalement mener l'enquête pour tenter de percer le mystère de cette attaque contre le vice et la corruption qui font pourtant le charme de Clappers Wreake. Une orientation plus policière qui se traduit par des puzzles un peu plus élaborés, souvent plus complexes mais également un poil plus logiques, ce qui satisfera les esprits les plus pragmatiques mais laissera peut-être les habitués de l'absurde un peu sur le carreau. Quoi qu'il en soit, en cas de blocage, Straandlooper a prévu un système d'indices. A tout moment, il est possible de retourner au poste de police et d'y discuter avec Lambert qui vous filera un tuyau (souvent percé) et si cela ne suffit pas, un second système d'aide complètera l'info, vous laissant la possibilité d'avoir sous les yeux la quasi-totalité de la solution à un problème si vous le souhaitez.

    Test Hector : Badge of Carnage - Episode 2 - Senseless Acts of Justice Mac - Screenshot 11Une église transformée en strip-club abritant un bordel... classe..

    Ces énigmes plus complexes rendent du coup le jeu un peu plus intéressant, proposant des puzzles plus longs impliquant de "longues" chaînes d'interactions. C'est un plus, mais n'oublions pas qu'Hector Badge of Carnage doit le plus gros de son succès à son ambiance trash et à son humour so British. Des qualités que l'on retrouve évidemment dans cette suite. L'écriture y semble même mieux maîtrisée, parfois un peu plus subtile sans pour autant laisser de côté les grosses blagues potaches. Les références culturelles sont légion, allant du cinéma à la musique en passant parle jeu vidéo (on a même droit au vieux clin d'oeil à Murray de Monkey Island, c'est dire) quant aux situations, elles conservent ce ton décalé, à fond dans la débauche. Dans Senseless Acts of Justice, vous trafiquerez des organes humains, vous visiterez une église transformée en bordel et vous droguerez la tenancière d'un salon de beauté/armurerie pour consulter la liste de ses clients. C'est absurde, c'est débile, et décidément ça nous plaît.

    Dinowan, le 29 août 2011

    Les notes

    • Graphismes 15/20

      Les environnements sont fins, détaillés et le design se montre très accrocheur. Visuellement, Hector évoque vraiment une version trash des jeux d'aventure de Lucas dans les années 90.

    • Jouabilité 17/20

      Les commandes tactiles répondent parfaitement et pointer un objet, même de petite taille ne pose pas de problèmes. Les énigmes ont progressé depuis l'épisode 1, se montrant un plus complexes ou profondes sans réellement être bloquantes.

    • Durée de vie 11/20

      Comptez 2h30 pour terminer cet épisode, c'est un poil court et malheureusement il est peu probable que vous reveniez au jeu plus tard.

    • Bande son 18/20

      Les thèmes musicaux sont toujours sympathiques, mais ce sont encore une fois les doublages qui sont à saluer, du grand boulot, mais uniquement disponibles en anglais et sans sous-titres français.

    • Scénario 14/20

      Comme dans le premier chapitre, on est étonné de voir avec quelle aisance Strandlooper parvient à imposer des personnages en à peine plus de deux heures de jeu. L'ambiance est excellente, l'histoire se développe pour sa part plus tranquillement.

    • Note Générale 15/20

      Pas vraiment de surprise, après un premier épisode ayant conquis bien des coeurs, Hector : Badge of Carnage Episode 2 avait peu de chances de décevoir. Caustique, trash, cradingue mais également un tantinet plus fin dans son écriture et dans ses puzzles, ce second chapitre convaincra sans peine ceux qui attendaient de pied ferme de découvrir d'autres coins sombres de Clappers Wreake.

      Infos jeu

      • Hector : Badge of Carnage - Episode 2 - Senseless Acts of Justice
      • Editeur : Telltale Games
      • Développeur : Straandlooper
      • Type : Aventure / Point&Click
      • Support : online
      • Multijoueurs : non
      • Sortie France : 29 août 2011
      • Version : Textes et voix en anglais
      • Classification : Déconseillé aux - de 18 ans
      • Web : Site web officiel
      • Existe aussi sur :
        Hector : Badge of Carnage - Episode 2 - Senseless Acts of Justice - PC Hector : Badge of Carnage - Episode 2 - Senseless Acts of Justice - iPad Hector : Badge of Carnage - Episode 2 - Senseless Acts of Justice - iPhone/iPod

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  • Greeting, video games fans ! Deathspank est de retour pour dispenser la justice à grands coups de tronçonneuses et de marteaux nucléaires. Le célèbre héros des orphelins et des opprimés saura-t-il à nouveau enthousiasmer les amateurs de hack'n slash dans cette suite endiablée ? Réponse dans ce test !

    The Baconing

    Commercialisé en deux parties dans le courant de l'année 2010, le hack'n slash téléchargeable Deathspank a largement contribué à aérer un genre qui a l'habitude de reposer encore et toujours sur les mêmes mécanismes. Entre son design original et ses dialogues parodiques absolument irrésistible, ce titre développé par Hothead Games est devenu un must-have tant sur PC que sur consoles HD. Alors que notre héros de justice commençait à peine à goûter à une tranquillité bien méritée après avoir récupéré les Strings de la Vertue, voici qu'une nouvelle menace surgit en la personne d'un anti-Deathpank tout ce qu'il y a de plus vil et cruel. Attaquant Deathpank par surprise, ce nouveau génie du mal créé à la suite d'un incident regrettable (ne mettez jamais plusieurs strings en même temps!) ne reculera devant rien pour mettre le royaume à feu et à sang. Heureusement, le joueur dispose de plus d'un tour dans son sac pour contrer ses agissements malfaisants.

    Test The Baconing PC - Screenshot 31L'action n'est pas toujours très lisible.

    Et les tours en question, on les connaît bien puisque ce sont à peu de choses près exactement les mêmes que ceux dont on disposait l'an passé. Ainsi, notre héros peut utiliser un arsenal invraisemblable d'armes généralement délirantes, un bouclier et une quantité épatante d'objets et d'accessoires en tous genres. Epées, massues, tronçonneuses, arbalètes... On n'a que l'embarras du choix pour massacrer nos adversaires. Il suffit d'attribuer nos armes (souvent dotées de pouvoirs spécifiques) aux touches de notre choix et de se lancer dans la bataille. La jauge de Justice est de retour pour nous permettre d'effectuer des attaques spéciales tandis que notre bouclier peut désormais servir à assommer nos adversaires. Pour rendre les choses plus faciles, on prendra également soin de se munir de potions, de grenades et d'autres sceaux magiques utilisables via divers raccourcis. Il faut dire que le challenge est au rendez-vous. Tout comme dans Thongs of Virtue, on meurt généralement bien plus souvent qu'on le souhaiterait. Oh bien sûr, ce n'est pas un drame en soi puisqu'on ressuscite toujours dans les toilettes les plus proches mais la perte de temps peut être frustrante.

    Test The Baconing PC - Screenshot 32Il y a de nouvelles bestioles à massacrer comme ces horribles insectes.

    Si le gameplay d'Orphans of Justice reposait sur un savant équilibre d'exploration, de combats et d'énigmes, celui de The Baconing s'appuie largement sur la castagne. Les affrontements sont en effet très nombreux et plus d'une voix s'élèvera pour reprocher au soft de manquer de subtilité. L'aventure est dirigiste, les missions ont tendance à se répéter et même si les environnements sont toujours aussi vastes et agréables à regarder, pour l'exploration, on repassera. On pourrait penser qu'en mettant à ce point l'accent sur les combats, les développeurs en auraient profité pour les rendre plus intéressants. Il n'en est rien. L'action manque de finesse, les batailles sont brouillonnes et mis à part les affinités élémentales, aucune notion de stratégie ne se dégage des centaines de joutes auxquelles on prendra part sur chaque partie de la carte du monde. Il y a bien de nouveaux ennemis et des boss monstrueux mais le principe reste très redondant. Résultat, même avec un ami en coopération, on s'ennuie. Last but not least, les défauts pointés du doigt par les joueurs dans les deux premiers épisodes (menus confus, inventaire mal pensé....) n'ont pas été corrigés. Mis à part les dialogues bourrés d'humour avec des PNJ souvent rencontrés dans les épisodes précédents, et le doublage excellent en anglais, The Baconing ne peut en définitive compter que sur ses graphismes très réussis et la popularité de Deathspank pour tirer son épingle du jeu. Ca fait un peu léger quand on y pense...

    Dharn, le 01 septembre 2011

    Les notes

    • Graphismes 16/20

      Une fois de plus, les graphismes basés à la fois sur des éléments en 2D et en 3D sont aussi colorés qu'agréables à regarder. Le design colle parfaitement à l'esprit de la série et les nouveaux monstres sont parfois vraiment réussis. Dommage que ni les menus ni l’inventaire n'aient subi le moindre petit lifting.

    • Jouabilité 12/20

      Trop nombreux et trop brouillons, les combats décevront probablement la majorité des joueurs qui doivent en outre s'attendre à un niveau de difficulté excessivement élevé. L'absence quasi-totale de nouveautés est incompréhensible et aucun des défauts dont souffraient les deux premiers opus n'a été corrigé. Enfin, les contrôles au claviers sont poussifs. Néanmoins, l'expérience n'est pas à proprement parler désagréable, surtout si l'on n'a jamais touché à la série jusqu'ici.

    • Durée de vie 14/20

      Comme toujours la carte est gigantesque mais l'aventure est aussi plus dirigiste que par le passé. Les missions manquent de variété et la coopération online n'est toujours pas au programme cette année.

    • Bande son 15/20

      On retrouve les mêmes sonorités qu'en 2010 dans une série de thèmes très similaires aux originaux. Le doublage anglais est une fois encore absolument tordant.

    • Scénario 15/20

      Moins surprenants sans doute que l'an passé, les dialogues restent toujours aussi drôles et savoureux. Néanmoins, la trame principale est très mince et la narration manque de clarté.

    • Note Générale 13/20

      Surfant paresseusement sur le succès des épisodes précédents, The Baconing déçoit autant par son absence de nouveautés que par ses combats redondants et brouillons. Toutefois, sa réalisation très solide et son humour décapant, devraient parvenir sans grande difficulté à faire replonger les fans de la série.

      Infos jeu

      • The Baconing
      • Afficher recto jaquette
      • Développeur : Hothead Games
      • Type : Aventure / Réflexion
      • Support : online
      • Multijoueurs : 2 joueurs en coopération offline
      • Sortie France : 31 août 2011
      • Version : Anglaise intégrale
      • Classification : Déconseillé aux - de 12 ans
      • Web : Site web officiel
      • Existe aussi sur :
        The Baconing - Playstation 3 The Baconing - Xbox 360 The Baconing - Mac

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